Il y a tout juste dix ans, Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, en annonçant en juillet 2012 qu’il ferait tout ce qu’il faut « quoiqu’il en coûte » pour sauver l’euro et en mettant en pratique cette décision sauvait la monnaie unique. L’Europe sortait à peine de la récession provoquée par la crise des « sub-primes ». La révélation que la Grèce, avec l’aide d’une banque d’affaires avait maquillé ses comptes pour dissimuler l’état de ses finances publiques déclenchait de vives tensions ...