Tel devrait être le rythme de croissance de l’économie française chaque trimestre durant le 1er semestre de l’an prochain selon la dernière « note de conjoncture » de l’INSEE. Saluée, pour une fois, par la presse économique qui y voit l’amorce d’une embellie et par le gouvernement qui y retrouve la justification des prévisons transmises à Bruxelles pour défendre sa politique de retour progressif en dessous des 3 % de déficit public, cette analyse de la conjoncture n’est pourtant pas convaincante.
D’abord elle porte sur des évolutions infimes, quelques milli ...